Université Internationale de la Mer

Prospective

Pourquoi de la prospective sur les océans, mers et littoraux ?

Avec le réchauffement climatique et ses conséquences, le développement d’anciennes et de nouvelles activités de toutes natures, les enjeux géopolitiques… la prospective des océans, des mers et des littoraux est plus que jamais nécessaire et importante, et cela à tous les niveaux, du mondial au local.

Fondée sur des méthodes éprouvées, la prospective permet de se préparer à ce que pourrait être l’avenir à 10, 20, 50 ans et plus, et prend la forme de scénarios, récits plausibles et autres, présentant des tendances, ruptures, risques…

Compétence inscrite dans l’ADN de l’Université Internationale de la Mer et dans un large réseau de partenaires prospectivistes, elle se déploiera sous la forme de :

  • colloques, débats et webinaires ;
  • formations complétant, ou étoffant, celles que nous proposons sur l’Économie bleue durable ;
  • la publication d’articles, rapports, vidéos, etc.

Nous vous communiquons sur cette page des matériaux qui nous semblent pertinents pour la prospective des océans, des mers et des littoraux.

Publications

Jamais dans son histoire, l’humanité n’a connu une évolution si rapide du climat. Et elle en est responsable. Le réchauffement climatique avait été prévu dans 2100, Récit du prochain siècle, qui avait même indiqué pour 2050 une valeur de plus 2 degrés (au-dessus du seuil de la Révolution industrielle), en dépit des informations lacunaires dont on disposait à la fin des années 1980. Les évolutions du climat à l’horizon 2100 sont aujourd’hui documentées et analysées en détail. Les valeurs et les effets du réchauffement varieront autour de la planète : il y aura un fort réchauffement aux pôles, ainsi qu’une forte montée des températures autour de la Méditerranée et dans les zones subtropicales. Les zones tempérées devraient subir une augmentation des pluie et d’humidité. Il est ainsi clair que sans une rapide et forte réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) le réchauffement prendra des proportions considérables, bien au-delà des cibles prévues dans l’accord de Paris (visant en 2100 1,5 degré au-dessus de la température moyenne au début de la révolution industrielle).